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Jeux vidéo : parents, impliquez-vous !
Beaucoup de parents aimeraient que les pouvoirs publics – et des experts remboursés par la sécurité sociale ! – règlent à leur place les dérèglements et les errances provoquées chez leurs rejetons par les nouvelles fascinations technologiques. Mais ce choix, confortable à court terme, s’avèrerait catastrophique à long terme. Il équivaudrait à déléguer encore un peu plus à la puissance publique le contrôle des enfants en médicalisant complètement l’adolescence. Il n’y a pas d’autre remède à ce risque que le fait, pour les parents, d’assumer pleinement leurs responsabilités éducatives et d’affirmer le goût de l’être ensemble, du lien concret et de l’interaction vivante.
Parents, impliquez-vous ! Ne vous contentez pas du système de classification. Trouver des sites exposant le contenu des jeux avant de les louer ou de les acheter. Cela vous permettra d’argumenter votre position éducative par rapport à eux. Et surtout, demandez à vos enfants de vous montrer ce qu’ils font dans ces jeux, et de vous l’expliquer. Vous découvrirez leur capacité à savoir prendre du recul par rapport aux images et à les manipuler pour se construire. Acceptez que la socialisation familiale emprunte parfois le chemin inverse de celui qu’elle suivait traditionnellement. Vos enfants sont aujourd’hui des experts dont vous ne devez pas sous estimer les compétences.
Et sachez que si vous empruntez cette voie, vous serez largement récompensés. En effet, plus vos enfants auront pris goût précocement à vous communiquer ce qu’ils découvrent, plus ils le feront longtemps et plus votre relation à eux en sera enrichie. Et vous trouverez au passage l’occasion de mieux connaître les nouvelles technologies et de mieux les comprendre.
Jeux vidéo : cadrer et accompagner
On parle beaucoup de cadres et de limites au sujet de la consommation de jeux vidéo par les enfants. Mais que signifie « cadrer » ? En pratique, trois choses.
C’est d’abord apprendre à raisonner en terme de « temps d’écran » : chaque année, les parents doivent fixer avec leur enfant la durée dont il peut disposer, tous écrans confondus, compte tenu de son âge et des pratiques familiales (ce temps d’écran ne peut évidemment pas être le même dans une famille où les parents travaillent en ligne à domicile et dans une autre où ils ne regardent jamais ni télévision, ni ordinateur). Cadrer, c’est ensuite fixer, dès que l’enfant est en âge d’aller sur Internet, des horaires au-delà desquels l’accès à celui-ci est interrompu, afin d’éviter qu’un préadolescent ou un adolescent ne s’adonne à des jeux en réseau alors que ses parents croient qu’il dort ! Les parents n’accepteraient pas de prendre un abonnement pour que leur adolescent aille toutes les nuits à la fête foraine, alors pourquoi accepteraient-ils qu’il aille chaque soir sur World of Warcraft, parfois jusqu’à l’aube ? Cadrer, c’est enfin ne jamais permettre à un enfant âgé de moins de 12 ou 13 ans d’aller sur des jeux en réseau – qui ont un fort pouvoir addictif – et leur préférer avant cet âge les jeux off line. D’autant plus que certains d’entre eux sont de merveilleux livres d’images qui invitent le joueur à vivre des récits initiatiques par écrans interposés
Pourtant, cadrer sans accompagner ne serait rien. Avec les jeux vidéo, les écrans prendront en effet une part de plus en plus importante dans les apprentissages, notamment sociaux, de nos enfants. C’est pourquoi il est essentiel d’accompagner ceux-ci dans la découverte progressive qu’ils en font, tout comme on le fait avec les livres, la télévision et le cinéma. Cela ne signifie pas qu’il faille nécessairement jouer avec eux. Quand vous emmeniez votre bambin au square, vous ne montiez pas forcément sur la balançoire avec lui. Alors pourquoi vous sentiriez vous obligés de rivaliser avec lui à ses jeux vidéo préférés ? Ceux qui en ont envie auraient tort de s’en empêcher, bien sûr, mais regarder l’enfant jouer, s’intéresser à ce qu’il fait et lui demander de nous l’expliquer, c’est déjà beaucoup.
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Jeux vidéo : le contre pouvoir des parents
Finalement, les jeux vidéo pourraient bien être en train de réconcilier les familles autour d’un même écran ! Le succès de la console Wii auprès des seniors, et le nombre de plus en plus important d’adultes qui continuent à jouer alors qu’ils sont devenus parents plaide dans ce sens. Mais en même temps, gardons nous de tout angélisme. Si les jeux en réseau provoquent une dépendance – heureusement le plus souvent transitoire – chez beaucoup de jeunes joueurs, c’est parce qu’ils sont intentionnellement conçus pour être addictifs ! Tout comme sont conçus pour être addictifs les programmes de télévision pour enfants, l’espace de Second life ou les Skaazs, ces petits avatars que les adolescents sont maintenant invités à se fabriquer pour les emmener partout avec eux dans les espaces virtuels. Les fabricants de ces jeux rêvent en effet de concevoir un produit dont les usagers ne se détacheraient jamais, et qui génèrerait du coup des profits colossaux en abonnements et produits dérivés. Mais ils doivent en même temps tenir compte des inquiétudes des pouvoirs publics… alertés par les parents et les pédagogues. C’est pourquoi les parents doivent se constituer en contre pouvoir en demandant par exemple, par l‘intermédiaire de leurs associations représentatives, que les jeux déconseillés aux mineurs ne puissent pas être achetés par ceux-ci, ou que les joueurs en réseau soient obligés de s’arrêter régulièrement, ou encore que toutes les consoles incluent des systèmes permettant de limiter le temps d’utilisation et le type de jeu installé .
Mais il serait en même temps absurde que les parents s’en tiennent à ces actions visant les jeux vidéo sans cadrer et accompagner leurs enfants dans la découverte qu’ils en font. Je dis bien « cadrer et accompagner », car l’un sans l’autre se révèle souvent d’une efficacité limitée, comme nous le verrons la semaine prochaine…
Jeux vidéo : se guérir… ou se perdre ?
Si vous avez été un bébé gratifié d’un environnement précoce à peu près adapté à vos attentes, vous utiliserez probablement les jeux vidéo pour le meilleur de ce qu’ils peuvent offrir. Vous y construirez des figurines qui vous représentent sans vous sentir lié à elles autrement que pour le temps qu’elles vous sont utiles, un peu comme vous utilisez votre automobile le temps qu’il vous faut pour vous rendre quelque part. Et vous pourrez aller et venir dans les mondes des jeux en ligne un peu comme vous le feriez un dimanche après-midi dans une fête foraine. Vous expérimenterez des situations étranges qui vous laisseront des souvenirs excitants que vous aurez ensuite plaisir à raconter autour de vous, mais sans jamais que ne vous vienne l’idée de vous absenter de votre travail ou de votre école pour y retourner chaque jour !
Malheureusement, si votre premier environnement n’a pas rempli ce rôle structurant et stabilisateur, il y a tout à craindre que votre utilisation des espaces virtuels soit différente ! Ce n’est pas forcément la faute de ceux qui ont accompagné vos premiers pas dans la vie, d’ailleurs. Gardons-nous d’attribuer à une seule cause les aléas d’une entrée difficile dans l’existence. Peut-être l’adulte privilégié avec lequel vous avez d’abord interagi était-il chroniquement déprimé ou excité de façon perturbante pour le tout-petit que vous étiez. Mais ce n’est pas la seule raison possible de votre malaise, et bien d’autres raisons ont pu survenir : un accident a pu rendre brutalement l’un de vos parents moins disponible qu’il ne l’était auparavant, et une maladie a pu aussi vous rendre vous-même plus exigeant – voire intolérant – à un environnement qui a alors cessé de vous paraître satisfaisant. Bref, votre environnement n’a pas été « trop ceci » ou « trop peu cela », mais, à un moment donné, pour une raison ou une autre – et souvent plusieurs -, la bonne adéquation que la plupart des parents et des enfants établissent spontanément a cessé de fonctionner. Ce qui était « suffisamment bon » entre le bébé que vous étiez et ceux qui vous entouraient – pour reprendre la formule célèbre du psychanalyste anglais Winnicott – a cessé brusquement de l’être. Et vous risquez bien , alors, d’utiliser les jeux vidéo pour tenter de vous « réparer »…et d’y passer toujours plus de temps, avec le danger d e vous désocialiser de plus en plus.
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Comprendre la gestation pour autrui
Les lois bioéthiques de nombreux pays ont eu à décider s’il était admissible, au regard des valeurs de leur société, qu’une femme décide d’apporter son aide à une autre femme qui, pour des raisons d’ordre médical, ne pouvait porter d’enfant. Dans le scénario moderne de gestation pour autrui (GPA) dont il est question depuis la fécondation in vitro : une femme, elle même mère de ses propres enfants, décide de porter, pour un couple qu’elle a choisi des embryons qui lui sont étrangers, tant à elle qu’à son compagnon. Une seconde mère assure ainsi dans le cadre de ce protocole de médical la seule gestation du bébé, et ce pour un couple de parents d’intention qui sont le plus souvent également les parents génétiques, l’embryon ayant été conçu avec leurs gamètes. Ce protocole de « maternité partagée » pose deux questions majeures, l’une psychologique et éthique, l’autre juridique.